Le piano est inventé de toutes parts, bien que dérivé du Cymbalum que l’on trouve encore en Europe de l’Est, et qui est l’invention attribuée à Cristofori en 1710. Il faudra bien de la patience et bien de la persévérance pour que les musiciens et facteurs instrumentaux poursuivent le développement de cet instrument « qui ne sonne pas ».
C’est avec l’avènement des nuances et l’arrivée du Romantisme, que sa nécessité devient impérieuse. Imaginez : avoir un instrument qui puisse jouer fort et doux ? Inimaginable pour l’époque… et pourtant en 1780 le piano-forte est né, il joue, il se développe et devient l’instrument roi de la musique.
Quelle famille n’a pas possédé un piano à la maison ? Quelle jeune fille de « bonne famille » n’a-t-elle pas joué du piano dans sa jeunesse ?
L’apprentissage du piano a ce, je ne sais quoi, de bienveillant… son jeu procure un plaisir immense, intense, car il peut à la fois être mélodie et harmonie. Son jeu se satisfait en lui-même, alors, si on l’adjoint aux autres instruments… la musique prend du relief, le musicien devient acteur, sa vie est au bout de ses doigts, la passion le dévore, il n’est plus de « qui va piano va sano », le piano est un univers fantastique à lui seul.
Dans Wikipédia,
Le piano est un instrument de musique polyphonique à clavier de la famille des instruments à cordes frappées.
Le nom de l'instrument provient d'une abréviation de piano-forte, nom de son ancêtre du XVIIIe siècle décrit précisément par son inventeur comme un « gravecembalo col piano e forte », un clavecin avec la possibilité de nuancer le son directement par la frappe des touches, ce qui jusque-là était pratiquement impossible avec les autres instruments à clavier et ainsi de jouer aussi bien piano, (doucement) que forte (fort). (De nos jours, en France, on réserve le nom de pianoforte aux instruments anciens, assez différents du piano moderne.) L'appellation « piano » courante en anglais et dans les langues latines hormis l'italien où il se nomme toujours pianoforte varie d'une langue européenne à l'autre.
Dans l'ambitus des langues germaniques on l'a d'abord appelé Hammerklavier (spécification inscrite par Beethoven en tête de sa sonate op. 106 : Grosse Sonate für das Hammerklavier c'est-à-dire Grande sonate pour « clavier à marteaux » ) d'où est resté en usage l'abréviation Klavier toutefois différenciée du Flügel abréviation de l'ancien Hammerflügel (aile à marteaux) nommant le piano à queue, mais il en existe d'autres comme, par exemple, zongora en hongrois, ou encore en russe Фортепьяно (fortepiano -autre appellation italienne) pour le nom générique, рояль(« royal ») pour le piano à queue, пианино (pianino : petit piano en italien) pour le piano droit qu'on appelle aussi, de manière plus formelle, Вертикальное фортепьяно (piano vertical, comme en espagnol), etc.
Citation,
« Les couleurs sont les touches d'un clavier, les yeux sont les marteaux, et l'âme est le piano lui-même, aux cordes nombreuses, qui entrent en vibration ».
Du spirituel dans l'art et dans la peinture en particulier (1911) - Citations de Wassily Kandinsky